Le trail des Lavières

didier Drôle de course aujourd’hui, c’est jour de trail. Donc lever aux aurores et petit déjeuner à 6 heures pour un départ à 9h15. Le départ du 10 et du 25 km est donné en même temps et c’ est près de 200 coureurs qui s’élancent avec une météo estivale : 22 degrés et le soleil. Je suis bien sur inscrit sur le 25 km et je pars sur un bon rythme. Après deux kms de plat, les premiers dénivelés se présentent et je sens que les jambes sont là. Au 7 ème km, une belle côte est au programme et je prends plaisir à la monter sans marcher et donc à doubler quelques concurrents qui calent au milieu de la pente. En haut de cette côte, le premier ravitaillement est prévu mais je ne m’arrête pas car j’ai opté pour le sac à dos. Je double quelques concurrents qui s’arrêtent aux stands et je poursuis ma course avec de bonnes sensations. Je sens pourtant que quelque chose cloche…nous nous dirigeons en effet vers le village d’arrivée…il y a eu erreur d’aiguillage et la personne en charge de nous indiquer la direction à l’intersection où se sépare le 10 et le 25 km n’était pas à son poste…il servait des verres d’eau. Je termine donc le parcours du 10 km et on m’interdit de passer la ligne d’arrivée.  Je suis plus que déçu et mes rêves de performance s’envolent. Que faire ? Rentrer et se lamenter toute la journée ? Non pas question. En plus, si je m’arrête là, ce serait considéré comme un abandon ! Je décide alors de faire demi-tour et je remonte les 3 km pour retrouver le parcours du 25 km. Je croise les coureurs un peu surpris qui terminent leur 10 km et je retrouve le parcours du 25 km. Je suis évidemment à la dernière place. Le 25 km se transformant en 31 km, je décide de courir à un rythme d’entrainement ce qui me permettra de réaliser une belle sortie longue. Difficile de se motiver pour accélérer dans ses conditions mais je rattrapperai tout de même une dizaine de concurrents. La chaleur a bien grimpé et je finis très entamé mes 31 km. les 21 kms m’ont permis de calmer mon énervement contre l’organisation qui a gaché ma course et je suis bien, gonflé d’endorphines et complétement vidé. Le commentateur à l’arrivée me reconnait et salue mon arrivée en saluant mon courage d’être reparti sur l’autre parcours. Les organisateurs me remettent même une coupe pour ma combativité. Sympa et je ne leur en veux plus du tout. Allez, finalement, j’ai couru presque 3 heures sous le soleil dans la nature, je n’ai pas abandonné et j’ai obtenu ma première coupe sur une course à pied.

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